Yas — Réplique

1er Partie

Yas est un chapitre aux multiples point d’entrée. Ce projet, encore inachevé à l’heure, ou ces lignes sont écrite s’impose comme le plus emblématique de ces 6 derniers mois.

Yas, s’inscrit avant tout dans la durée. Le processus de recherche fut densement investit car s’inscrivant en pierre angulaire vers lequels convergent plusieurs autres projets. Pendant un mois,la recherche pris pour point de départ le long-metrage de Jim Jarmush tournée en 2013, Only Lovers Left Alive et plus articulièrement les scène prenant place à Oran. On y ressent, s’imiscer dans l’effervescence des nuits meditarréenes, l’ode d’un orient fantasmé, soufflant de ses multiples alizé dans les langoureux mouvement de Yasmine Hamdan, hypnotique concert improvisé dans l’arrière cour d’un café.

Les nombreux documents consultés lors de cette phase ont la particularité d’etre intégralement regroupé et archivé au sein d’une somme : un livre de 535 pages. Cette Somme est composé de captation de pages web imprimé à la va-vite, d’image pixélisés tiré de film, documentaire ou article de blog, de transcription radiophonique. Cette pluralité des médias convoqué contribue tant à témoigner du parcours d’invesigation qu’as esquisser une vision globale du sujet auprès du lecteurs.

Prendre ses marques face aux merveilleuses images de Jarmush fut relativement aisé. Toutefois, une question plus complexe fit rapidement sont apparition. Celle de la representation de l’Orient, concept idéalisé, si ce n’est composé de toute pièce par les sociètés occidentales.

Ainsi le principale écceuille possible identifié, il fut décidé de deconstruire radicalement la sequence de Yasmine et de contruire un dispositif de monstration capable de retranscire pleinement la sensibilité cathartique du film sans pour autant céder au traditionnel motifs de cette Orient fantasmé.

En ce sens, le propos qui sera traité prendra, par soucis de coherence et selon une ethique inclusive et trans-idenditaire, place en Méditérranée, lieu plus tangible que le vain Orient de Tanget.

2nd Partie

L’installation fut pensé comme un double écran de projection tout deux agencé suivant un angle 90° derrière lequel sont diffusé disposé deux videoprojecteur. Ainsi est formé un espace destiné à recevoir la presence d’un spectateur/acteur. Le dispositi est reativement simple en soit. La structure est composé de tube et d’une toile de lin tendu de 1.5 par 2 mètre.

Le dispositif est concu pour etre cheap, modulaire, aisement transportable. La réalité de ce que l’on nomme Orient, est aujourd’hui bien plus tumultueuse que ce que nous décrivent les harems de Gérome ou les pose aguicheuse d’Haïfa Webe. Contexte politique instable oblige, le Kit intégre par sa conception DIY un soucis de pragmatisme. Penser comme un outils de transmission et diffusion culturel, il peut etre transporter sur tout les terrains. Du toits des immeubles impacté de Beyrouth à la place Tahrir au Caire, cette outils de diffusion peut par la projection d’oeuvre video, disposer d’un impact bien plus puissant que n’importe quel casqué.

Sont projeté sur ces deux écrans, deux univers, tout deux extrait, symboliquement du moins, de la complainte de Yasmine : Le corps comme matière, la Couleur comme lumière.

D’une part un plan rapproché sur le mouvement éthéré d’une main, pratiquant un imparfait mais délicat va et viens sous les yeux du spectateur. Un simple main dévoilé, qui par procédé de métonymie évoque le corps sensuel et tout aussi gestuel. Le potentiel erotique prend alors une dimension encore plus raffiné, quand s’impose à nous ce constat : ces mains sont bien masculine… Ainsi par cette simple séquence tend à s’opperer une déconstruction totale du fantasme sans doute bien indélicat, de la danseuse oriental dévoué de tout son corps au seul bon plaisir des yeux masculins occidentaux est renversé. Les repères sont transcender afin d’établir une sensualité plus universel. Cette image est dénuée de couleurs…

La seconde séquence video, est elle plus abstrait, plus hypnotique, jouant elle aussi de quelques langueurs. Un ballet de couleurs, variant d’un bleu crépusculaire à l’oranger incandescant, cette sequence reprend les codes chromatique instauré par Jarmush, les défigures et les réduits à l’état de pure éclats lumineux.

Si c’est deux séquences peuvent aparaitre comme esthetiques, comtemplative ou simplement agréable, leurs conjonctions au sein du dispositif de progressions propose une réalité tout autre. L’onde de l’image projetée est non seulement visible sur l’écran mais traverse la toile pour continuer sa course sur le sujet au centre du dispositif. L’agencement angulaire de ces deux toiles permet de faire converger en une zone centrale les deux séquences video. Dans cette situation, le spectateur est obligé d’impliquer son propre corps afin de donner vie à la sublime expérience esthétique du film. Le sentiment de beauté n’est donc pas provoquer par une illusion mais par l’experience inclusive entre le spectateur et le média méssager de l’idéal sensible tel qu’originellement diffusé au travers de l’étouffant héritage orientaliste.

Concluons en affirmant le processus qui fut ici en action, comme une déconstruction méthodique d’une oeuvre existante, son rafinnement à la plus intense et essentiel unité de vie, sa mise en matière via un procédé de monstration évoquant des problématiques actuels.